@@ -178,13 +178,25 @@ plus concluants dans le modèle SIR simple.
On peut ensuite introduire dans notre modèle le phénomène d'incubation. Pour cela, on doit utiliser des variables stockant les personnes à différents stades de
l'incubation, comme vu à la figure \ref{variables}. Cela change légèrement les équations :
La phase d'incubation (\emph{E} pour \emph{exposés}) a un impact assez important, puisqu'elle permet la propagation du virus dans la population sans déclencher de réponse.
Pendant les premiers jours de l'épidémie, un réservoir très important de personnes exposées va se construire, ce qui va mener dès la fin de l'incubation à une
mortalité très élevée. De plus, ces personnes incubées ne guérissent pas, alors qu'elles peuvent tout à fait infecter les autres sains. On voit donc
que l'ajout de l'incubation permet très clairement à la maladie d'être plus virulente et violente.
D'autre part, la phase de quarantaine joue contre la maladie. En effet, cet état augmente le nombre de personnes perdant le statut d'infecté, responsable en
grande partie de l'infection de la population saine. Cette population meurt autant et guérit de la même manière que la population infectée, mais ne participe
pas à la contamination. C'est une phase qui est instaurée par les humains, et, au même titre que le vaccin, le paramètre Q peut être choisi pour augmenter
l'ampleur de la réaction d'un gouvernement face à une épidémùie importante (surtout quand la vaccination de tout le pays est compromise).
Ce modèle permet de se rapprocher de la réalité : on décrit avec plus de souplesse les phénomènes diverses permettant de modéliser la propagation du virus.
\newpage
\section{Modèle mathématique d'interaction entre plusieurs populations}